Comment jouer en bourse quand on travaille ?

La première chose est de bien comprendre qu’apprendre à investir en bourse demande du temps et de l’énergie. En fait, tout trader professionnel vous dira que c’est peut-être l’une des choses les plus difficiles que vous puissiez faire. En effet, il s’agit d’un processus qui vous opposera à vous-même, et pour réussir dans cette activité, vous devez être capable d’apprendre à toujours agir dans votre meilleur intérêt.

Que l’on ait un travail ou pas, jouer en bourse reste la même chose pour tout le monde. Alors, quel est le processus à suivre …

Où se trouve la partie délicate du processus ?

Après tout, il semble qu’il s’agisse d’apprendre à faire un certain nombre de distinctions et de les mettre en pratique, et en effet, d’un certain point de vue, c’est le cas : vous devez apprendre les bases du trading professionnel, apprendre à penser en termes de probabilités, apprendre à gérer le risque, apprendre à gérer les émotions et apprendre à trouver des opportunités d’investissement. C’est la première partie du processus : comprendre les éléments clés.

Ces éléments sont vraiment fondamentaux, et donc, comprendre que le trading est basé sur l’exploitation d’un avantage statistique et non sur le fait de deviner l’avenir, ou savoir ce qui doit se passer pour que le risque de ruine de votre système soit inférieur à zéro, sont des conditions nécessaires pour pouvoir se consacrer professionnellement au trading. Toutefois, ces éléments ne sont pas suffisants, tout comme il ne suffit pas de savoir identifier les opportunités d’investissement. Ce qui rend un trader cohérent, ce ne sont pas ses compétences analytiques, ni son niveau de connaissance des marchés, mais plutôt ses compétences exécutives grâce auxquelles il exploite ces connaissances de manière pratique.

Prenons donc les choses étape par étape et faisons une première distinction : nous devons apprendre un ensemble d’éléments qui sont nécessaires, et nous devons être capables d’appliquer ces éléments de manière pratique. Jusqu’à présent, c’est plus ou moins ce que l’on doit faire pour maîtriser n’importe quelle compétence, qu’il s’agisse de jouer du violon ou des échecs : il y a un ensemble de principes que nous devons apprendre, qui dans le cas du violon peuvent avoir à voir avec l’harmonie ou le solfège, et dans le cas des échecs avec la théorie des ouvertures ou les fins de partie, et ensuite nous devons mettre ces connaissances en pratique.

Comment jouer en bourse quand on travaille ?

Mettez en pratique vos connaissances

C’est ici qu’intervient l’élément clé souvent négligé : la mise en pratique des connaissances. Lorsque vous apprenez à jouer d’un instrument de musique et que vous vous entraînez, vous ne risquez pas vos économies. Si vos résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes, vous ne perdez pas grand-chose, vous devez continuer à vous entraîner et, avec le temps, vous finirez par vous améliorer. La même chose se produit avec l’apprentissage des échecs, pendant l’apprentissage vous ne mettez pas vos actifs en danger, mais dans le cas du trading c’est différent car il y a beaucoup de traders en herbe qui n’hésitent pas à ouvrir un compte réel et à risquer leur capital avant d’avoir une maîtrise pratique. Les conséquences sont désastreuses tant pour leurs poches que pour leur estime de soi.

Pour apprendre à investir en bourse, nous devons acquérir un ensemble d’éléments qui ont trait, entre autres, à la capacité d’identifier les opportunités d’investissement, mais nous devons ensuite nous entraîner à agir correctement devant ces opportunités, avec la particularité que si nous ne le faisons pas correctement, nous perdrons de l’argent.

Simulez d’abord vos prises de risques

Ce qui semble logique alors, c’est de retarder la partie où l’on risque son capital : on s’exerce d’abord en simulé, avec un compte qui n’est pas réel, et on essaie d’appliquer les connaissances acquises sans la pression de devoir risquer son capital avant d’être suffisamment préparé. Ensuite, lorsque nous sommes capables de gagner dans le trading simulé, nous pouvons faire la transition vers le trading réel.

C’est ce que la logique nous dit, mais en réalité, ce n’est pas si simple, car il arrive un moment où nous devons risquer notre capital. L’idéal est d’arriver à ce stade en ayant la certitude que nous appliquons la discipline et le plan de travail de manière simulée et cohérente, mais rien ne garantit que nous serons capables de résister à la pression de risquer notre capital à chaque décision.

En fin de compte, quel que soit l’entraînement que nous suivons pour simuler le trading, pour devenir des traders professionnels, nous devons risquer notre capital, ce qui implique nécessairement la possibilité de le perdre. Cette menace potentielle constitue un obstacle insurmontable pour de nombreux traders en herbe qui ne peuvent supporter l’idée de perdre leurs économies à cause de leurs décisions.

Pourquoi cela doit-il être si compliqué ? Si nous le faisons bien en simulation, pourquoi le ferions-nous mal en réalité ? La logique nous dit, une fois de plus, que cela ne fera aucune différence, mais la réalité est que la plupart des personnes qui essaient de le faire n’y parviennent qu’avec beaucoup de difficultés. Cela est dû à l’interférence émotionnelle qui est souvent encourue.

Le trader qui a fait les bonnes choses, qui a appris les bases conceptuelles du trading professionnel et qui s’est entraîné avec un compte simulé jusqu’à un certain niveau de compétence pratique, doit apprendre à gérer sa réponse émotionnelle lorsqu’il passe au trading réel. Dans le trading simulé, la « douleur » d’un trade négatif est purement imaginaire, dans le trading réel cette « douleur » se traduit par une perte d’argent.

Un trader professionnel sait qu’il prendra des positions perdantes, mais il sait aussi qu’il négocie avec un avantage statistique et qu’au fil du temps, il gagnera plus qu’il ne perdra. Un trader en formation le sait aussi, mais il est facile pour la douleur d’une perte d’interférer avec sa capacité à analyser le marché. Il est facile, après une transaction négative, de ressentir l’envie irrépressible de sauter son plan de travail.

Ne vous laissez pas déborder par le trading

Le trader voit une opportunité et la saisit. Lorsqu’il négocie en réel, il ressent le besoin de défendre sa position et lorsque le prix évolue en sa faveur, il place son stop initial au point d’entrée, afin de ne plus pouvoir perdre. Le prix retente l’origine du mouvement et se déplace ensuite dans la direction attendue.

À l’occasion suivante, le trader agit mais laisse le stop à l’endroit initial. Le prix évolue en sa faveur, mais se retourne ensuite et finit par le faire sortir du marché avec une perte. Rien ne se passe. Le trader sait déjà qu’il agit sur la base de la probabilité et qu’il prendra des transactions perdantes. Mais au fond de lui, il ressent une certaine colère pour être sorti avec un break even sur la première transaction et sorti avec un full stop sur la seconde.

À la troisième occasion, le trader décide de rester en dehors du marché. Il n’entre pas, hésite et rate une bonne entrée. Le marché fait ce qu’il a prédit, mais comme il observe, il ne gagne ni ne perd. Mais à la fin, il perd. Il perd parce qu’il arrête de gagner. Cette opération l’aurait dédommagé de la perte et aurait gonflé son compte.

À la quatrième occasion, le trader agit et la transaction s’avère être perdante.

C’est tout. Nous avons un trader en mode émotionnel. Oui, le trader dans notre exemple connaît toute la théorie, analyse correctement le marché, comprend son fonctionnement, sa structure et la manipulation professionnelle, sait avec quel capital il peut négocier, et malgré cela son résultat est négatif, il est donc très facile qu’il y ait une certaine douleur émotionnelle, et cette douleur rend difficile pour le trader d’être objectif dans son analyse. Cette charge émotionnelle rend le processus d’un trader professionnel très compliqué, car c’est dans ces moments-là que le trader doit suivre son plan de travail avec discipline et c’est dans ces moments-là qu’il est le plus exposé à faire des erreurs, des erreurs qui proviennent d’une mauvaise gestion de ses réponses émotionnelles.



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